Il a été difficile historiquement d’obtenir des données détaillées sur les conditions de vie résidentielles de la population étudiante. Effectivement, les données existantes sur le marché locatif produites par la SCHL n’isolent pas les ménages étudiants puisque les données démographiques de Statistiques Canada offrent peu de détails résidentiels.
UTILE est le seul organisme au Québec à avoir documenté la situation des étudiantes et étudiants locataires permettant ainsi de dresser un portrait inédit.
Le PHARE 2021 est la première édition pancanadienne de l’enquête menée par UTILE.
Grâce à 71 partenariats avec des universités et des associations étudiantes partout au pays, UTILE a pu sonder près d’un million d’étudiant•e•s au sein des 13 provinces et territoires canadiens.
Vous trouverez les rapports de recherches et portraits thématiques issus de l’enquête dans la section Nouvelles du site dès leur publication.
Près de 220 000 d’entre ces locataires vivaient dans des appartements conventionnels sur le marché privé, c’est-à-dire à l’extérieur d’une résidence universitaire.
En moyenne au Québec :
Parmis les locataires universitaires…
Parmi les étudiant·e·s universitaires locataires…
La première édition de l’enquête PHARE (Prospection des habitudes et aspirations résidentielles étudiantes) a été mené en 2014. Initié par UTILE, ce sondage a recueilli 11 000 réponses sur quatre campus universitaires et mené à plusieurs projets de recherche.
Une deuxième édition a eu lieu en 2017, récoltant plus de 17 000 réponses à travers le Québec. La recherche résultante a été citée dans des médias de nombreuses régions, dans des mémoires
réalisés par des associations étudiantes et dans une étude financée par la Société d’habitation du Québec – entre autres.
Devant la pertinence des données, les partenaires se sont entendus à ce moment pour maintenir un rythme triennal de l’enquête universitaire. En parallèle, UTILE a coordonné en 2019 la première enquête PHARE au sein du réseau collégial.
L'édition 2021 de l'enquête a été réalisée en partie grâce au soutien financier de la Société d'habitation du Québec, du Centre de transformation du logement communautaire et des associations étudiantes du Québec.